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Comment devenir VTC ?

En pleine expansion, le métier de chauffeur VTC est une activité encadrée. Pour devenir VTC, il est important de prendre le temps de s’informer sur les étapes à suivre, notamment celle de suivre une formation VTC. Ça tombe bien, Revolys vous guide pour savoir comment devenir VTC. 

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Vous souhaitez suivre une formation de chauffeur VTC ?

Étape 1 : qui peut devenir chauffeur VTC ?

La motivation

Une activité de chauffeur VTC nécessite avant tout de la motivation. Il faut aimer la conduite pour pouvoir être apte à passer plusieurs heures au volant. Une grande autonomie de la part du chauffeur est importante, ce métier en indépendance se destine aux personnes qui souhaitent gérer leur emploi du temps (travailler au lieu et au temps voulu). Enfin, une fibre commerciale, une bonne communication et une allure soignée sont des traits nécessaires pour le chauffeur VTC.

Les caractéristiques techniques

Pour devenir chauffeur VTC, un permis B de plus de 3 ans est requis. En cas de période probatoire, un stage post permis permet de réduire cette période s’il est suivi entre 6 et 12 mois après l’obtention du permis. 

Une conduite souple, en toute prudence est exigée pour la sécurité de tous à bord. Cette caractéristique est un point crucial lors de l’examen de chauffeur VTC.

Enfin, pour se voir délivrer la carte professionnelle VTC, le casier vierge bulletin n°2 ne doit pas être entaché de l’une des condamnations suivantes : 

  • Délit prévu et réprimé par le code de la route donnant lieu à un retrait de 6 points du permis de conduire.
  • Conduite sans permis ou pour refus de restituer son permis après invalidation ou annulation de celui-ci.
  • Peine criminelle ou correctionnelle d’au moins 6 mois d’emprisonnement pour vol, escroquerie, abus de confiance, atteinte volontaire à l’intégrité de la personne, agression sexuelle ou infraction à la législation sur les stupéfiants.

Étape 2 : la formation pour réussir son examen VTC

La formation VTC vous prépare pour réussir l’examen obligatoire de la CMA. Grâce à des cours et des exercices, mais également aux conseils des experts du domaine, ce stage prépare au mieux à l’évaluation finale qui a lieu en 2 étapes. Vous serez prêt pour les deux épreuves théorique et pratique à l’issue de la formation VTC.

C’est l’occasion parfaite pour les futurs chauffeurs VTC d’échanger et de poser toutes les questions en tête concernant leur nouveau projet à des professionnelles. Bénéficiez des meilleurs conseils VTC et astuces pour éviter de tomber dans les pièges de l’examen et de l’activité en général. 

Les thématiques de l’examen sont étudiées sous forme de module lors de la formation VTC. À savoir, la réglementation des transports et la sécurité routière, la gestion d’une entreprise VTC et son développement commercial et enfin la réglementation des VTC.

Un parcours en voiture en guise d’examen blanc de l’épreuve pratique est inclue dans la formation. Cette épreuve est cruciale pour l’admission à l’examen de la Chambre de Métiers de l’Artisanat. Sa préparation n’est donc pas négligeable.

Si vous souhaitez savoir comment se déroule la formation VTC, rendez-vous sur cet article.

Le taux de réussite à l’examen VTC est plus élevé chez les candidats ayant suivi une formation VTC. Chez Revolys, 94 % de nos stagiaires réussissent l’examen !

Pour permettre à tout le monde de se former, retrouvez la formation VTC en ligne. À distance, accédez au cours pendant 1 mois et échangez avec nos formateurs.

Une formation VTC gratuite ?

Aujourd’hui de nombreux dispositifs sont mis en place pour permettre à tous l’accès à la formation professionnelle. Par exemple : financer sa formation VTC via le CPF. Le compte professionnel de formation, Mon compte formation, est un dispositif que tout salarié qui a travaillé, ou travaille, depuis 1 an possède. Avec le montant de vos droits à la formation cumulé, il est possible d’être exonéré des frais de formation, ou au moins une partie.

Pôle Emploi peut également prendre en charge les frais si vous êtes demandeurs d’emploi. 

Étape 3 : obtenir la carte VTC 

Pour devenir VTC, il faut obligatoirement obtenir la carte professionnelle VTC. Délivrée par la préfecture, sa validité est de 5 ans. 

La carte VTC doit être visible des clients car elle contient les informations suivantes : le nom et prénom, la photo du chauffeur, le numéro de la carte ainsi que sa date de fin de validité et son QR code.

Pour obtenir la carte VTC, des frais d’un montant de 62,09 € (montant en 2021) sont à régler, et l’envoi de ces documents est requis : 

  • Un  permis B en cours de validité et non-probatoire ;
  • Une attestation d’aptitude physique, d’un médecin agréé ;
  • Un casier judiciaire B 2 non entaché ;
  • L’attestation de réussite à l’examen VTC.

Étape 4 : créer son entreprise de transport 

Devenir chauffeur indépendant signifie créer une société de transport. Le choix de la structure juridique de votre entreprise VTC est important, il est donc nécessaire de bien s’informer sur les avantages et les limites de chacune. En tant que chauffeur entrepreneur, vous avez le choix entre : la SASU, l’entreprise individuelle (statut autoentrepreneur) et l’EURL.

  • La SASU VTC, souvent choisie par les chauffeurs, à l’avantage d’être souple et de permettre de bénéficier de la responsabilité civile, la déduction des charges, d’une couverture maladie et d’une meilleure retraite et enfin d’une absence de plafonnement du chiffre d’affaires (contrairement à l’auto-entreprise)
  • L’entreprise individuelle (autoentrepreneur) est pratique pour démarrer son activité VTC rapidement et à moindre coût. Cependant, les autoentrepreneurs ont un plafond de chiffre d’affaires. C’est pourquoi ce statut est plus adapté lorsqu’on exerce l’activité de VTC à temps partiel en guise de complément de revenus. Ce statut ne permet pas de déduire ses charges, et ne distingue pas le patrimoine professionnel du personnel. Cette structure juridique peut donc devenir financièrement désavantageuse. 
  • L’EURL propose de payer moins de charges sociales sur les rémunérations du dirigeant donc une meilleure rémunération. Cependant, ce statut offre une moins bonne couverture sociale et moins de droits à la retraite.

Après le choix de la structure, la création d’une entreprise de transport passe par son immatriculation au répertoire des métiers et au registre du commerce et des sociétés afin d’obtenir un numéro SIRET et un numéro de TVA.

Étape 5 : s’inscrire au registre des VTC 

L’inscription au registre des VTC est une étape obligatoire lorsqu’on aspire à devenir VTC. Cette inscription permet l’obtention du macaron VTC qui est un document obligatoire en plus de la carte VTC à mettre en avant sur le véhicule.

Pour s’inscrire au registre des VTC, il faut fournir les documents suivants :

  • Une attestation d’assurance civile professionnelle 
  • Un extrait Kbis ou répertoire Siren
  • Copie de la carte grise 
  • Copie de la carte VTC

Selon votre situation, vous devez fournir soit :

  • Un justificatif de la garantie financière du véhicule de 1 500 € (si vous n’en êtes ni propriétaire, ni locataire de longue durée);
  • Un justificatif de la propriété du véhicule 
  • Justificatif de location de longue durée (de plus de 6 mois).

Ce qu’il faut savoir en tant que chauffeur VTC

Comme cité plus haut, l’activité de VTC est réglementée. Avant de vous lancer sur la route, voici les dernières informations à savoir concernant les obligations des chauffeurs.

  • Pour être en règle, il est crucial de souscrire à un contrat d’assurance couvrant votre activité de VTC.
  • Une formation continue VTC de 14 heures tous les 5 ans est obligatoire pour pouvoir continuer d’exercer le métier.
  • L’inscription au registre des VTC est à renouveler tous les 5 ans, 3 mois avant la fin de validité. 
  • La carte VTC est également à renouveler tous les 5 ans. 
  • Le véhicule du VTC, outil principal, doit répondre aux normes exigées : avoir entre 4 et 9 places (chauffeur compris), avoir moins de 6 ans, posséder au minimum 4 portes et mesurer au moins 4,50 m x 1,70 m et enfin avoir une puissance d’au moins 84 kW. Sauf pour les véhicules électriques qui ne sont pas soumis à ces conditions.

Enfin, ce n’est pas une obligation mais une préconisation : rejoindre une application VTC (Uber, Heetch, etc.) au démarrage pour trouver des clients. Vous pourrez également vous constituer une clientèle au fur à mesure du temps pour vous émanciper des plateformes et tirer meilleur profit. 

Pour en savoir davantage en détail, ne loupez pas le guide pour devenir chauffeur VTC

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Vous souhaitez suivre une formation de chauffeur VTC ?

En résumé, pour devenir VTC, commencez par une formation VTC qui vous aidera à réussir l’examen puis à effectuer les démarches pour obtenir la carte VTC. Puis créer votre entreprise en choisissant le bon statut juridique selon vos besoins et inscrivez vous au registre des VTC. Enfin, équipez-vous d’un véhicule conforme et n’oubliez pas de respecter la réglementation qui régit l’activité de VTC, à savoir les renouvellements. L’équipe Revolys se fera une joie de vous accompagner durant votre projet. Contactez-nous !

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